Vous voilà sur la Nef de la Pleureuse et du Fou, entre époques et continents... |
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| Let's do the time warp again ! | |
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Kurogane
Messages : 70 Date d'inscription : 11/07/2010 Sexe du Personnage : masculin Profession : Yakuza
La vie d'avant... Date de Naissance: 31/10/2001 Âge du Personnage: 18 Lieu de Naissance: Tôkyô, Japon
| Sujet: Let's do the time warp again ! Ven 26 Nov - 1:15 | |
| It’s just a jump to the left. And then a step to the right ! Put your hands on your hips. You bring your knees in tight.
Time Warp – TRHPS <3 Les yeux atomisés devant son écran de télévision, Kuro affichait un sourire béat. Quelle chance d’avoir trouvé ce vieux dvd sorti de nulle part dans le bric-à-brac de la Nef ! On trouvait toujours toutes sortes de trucs géniaux enfouis sous les saletés diverses, de tous les pays et de toutes les époques. C’était un vieux film américain des années soixante-dix, donc qui datait fortement pour lui qui était né en deux-mille un, mais qui avait au moins l’avantage d’être en couleur. Une sorte de parodie improbable des films d’horreur, de science-fiction et d’une comédie musicale en même temps (si, si). Mais, étrangement, même si le résultat aurait pu paraître douteux, lorsqu’on prenait la peine de le regarder attentivement, l’ensemble se révélait absolument addictif. Surtout lorsqu’on voyait une bande d’acteurs déguisés en train de se dandiner tous ensemble en chantant, ou un travesti avec une voix diablement grave et sexy lancer des regards éloquents à la caméra, en exhibant son porte-jartelles. Kuro était conquis. Lorsqu’il éteignit l’écran, encore tout étourdi par le fantasque du film qu’il venait de voir, fredonnant une chanson étrange à propos d’une distorsion temporelle, il se dit qu’il devait absolument le montrer à Edward. Il rigolerait bien, lui aussi. Mais, quelle bonne idée ! S’il allait embêter un peu le Fou ? Entre Nephtys, Haru et Hui Ying, cela faisait longtemps qu’il n’avait pas vu sa mignonne petite princesse préférée (il était si mignon, en fille, le s*laud, que c’en était presque criminel !). Tout joyeux à cette idée, Kuro se jeta sur sa bibliothèque pour dénicher quelques offrandes à lui apporter. On ne rentrait pas chez une personne de sa condition sans présent, non mais. En fait, c’était plutôt que le jeune homme adorait refiler à son cadet ses horribles mangas yaoi, lui qui était le seul susceptible de les apprécier autant que lui sur ce fichu bateau. Kuro adorait Edward, pour plusieurs raisons. Premièrement, parce que c’était la première personne a avoir été gentil avec lui, et n’avoir pas été trop effrayé pour pouvoir l’approcher de plus près. La première personne que Kuro avait rencontrée était en fait Nephtys, qui l’avait trouvé à moitié nu, en boxer, en plein milieu du pont ; mais c’était le Fou qui l’avait accueilli. Ils avaient sympathisé très vite, d’ailleurs. Tu m’étonnes. Deux obsédés comme eux étaient forcément faits pour s’entendre. Mettez deux nymphomanes dans une même chambre, et paf, ça fait des chocapic ! En fait, c’était surtout qu’Edward était son seul ami, ici, finalement. Parce que c’était le seul à ne jamais le juger ou ne pas lui casser les pieds avec la politesse, la bienséance (ses deux pires ennemis) ou autre principe ou norme sociale ennuyeuse. C’était lui qui le consolait quand il était triste (Edounet, Nepthys elle me fait la têeeeete !), et qui supportait tous ses interminables caprices et délires (Edounet, cosplaye toi en maid et appelle moi maître ! <3) bien que cela ne gène pas l’intéressé tant que ça, parfois. Les habitants de la Nef pouvaient donc grandement remercier Edward. C’était grâce à lui que Kuro se déchaînait moins sur eux. Hinhin. God save the Ed.
Une fois qu’il eût rassemblé une bonne pile de ses horribles mangas interdits aux enfants et aux Hui Ying sous peine de les traumatiser gravement, chantonnant toujours l’une des chansons du film (il était passé à la chanson du travesti, sa préférée, évidemment), il prit avec lui le dvd, et sortit de sa chambre pour se diriger vers la réserve. Il ne pouvait pas décemment aller chez Edward sans prendre avec lui du Nutella. Ce fruit du démon monstrueusement calorique était devenu leur nourriture rituelle. Ah, et une bouteille d’alcool, aussi. Pour voir celui qui serait bourré en premier (même si c’était toujours Ed, hihi). Tout un programme ! Il déroba donc dans la réserve un pot de la divine pâte chocolatée, une bouteille de bon whisky d’écosse (en hommage aux origines anglaises de son ami), et, après avoir patiemment empilé le tout entre ses bras (le nutella sur la pile de mangas et la bouteille dans la main gauche, qui les empêchait de glisser) pour ne rien faire tomber, il gambada joyeusement (bon, pas trop, quand même, c’était dangereux) jusqu’à la chambre du Fou. Déposant le tout par terre contre le mur, il prit une grande respiration, et se concentra. Il ne devait surtout pas rater son entrée. Forcément, quand il s’agissait de son petit Ed chéri, Kuro faisait encore plus attention à son apparence et ses manières. Le but étant d’avoir l’air le plus débile possible, bien entendu. Faisant un compte à rebours dans sa tête, un large sourire aux lèvres, il ouvrit brusquement la porte en s’écriant, hilare :
« DAMMIT, JANET, I LOVE YOUUU ! »
A ces sages paroles, il éclata de rire, reprit tout son barda et le déposa sur le sol de la chambre. Il claqua la porte derrière lui. Sans perdre un instant, il se jeta sur le Fou et lui arracha un baiser. Une façon de se saluer tout à fait normale pour cette paire de cinglés, bien entendu.
« Bonjour, mon petit Ed <3 » Ricana l’incube, en tirant les joues de sa victime (consentante). « Je t’ai manqué ? Suis-je bête, bien sûr que oui. Toi aussi tu m’as manqué <3 »
Surexcité, comme toujours, il revint à la pile d’objets.
« Regarde, je t’ai apporté la suite de Viewfinder, et d’autres séries que tu ne connais pas encore… » Dit-il d’abord, en levant un sourcil, le regard complice. « Maintenant, sors des verres et des cuillères ! T’as plein de choses à me raconter, j’en suis sûr. »
Il attrapa enfin le dvd, et lui mit entre les mains.
« Ah, et il faudra qu’on regarde ça tous les deux. Tu ne vas pas le regretter, crois-moi. »
Il lui adressa un sourire narquois. En général, lorsque Kuro regardait Ed de cette façon, ou c’était qu’il avait trouvé un nouveau déguisement à lui mettre, ou qu’il avait envie, au contraire, de le déshabiller. Mais il avait décidé d’être sage, ce jour là, et d’attendre un peu. Si ce n’était pas Ed qui le déshabillait en premier. | |
| | | Le Fou Edward
Messages : 23 Date d'inscription : 23/02/2010 Sexe du Personnage : M
| Sujet: Re: Let's do the time warp again ! Sam 25 Déc - 20:19 | |
| Je baille et me prélasse sur mon lit de satin recouvert. Le tissus est doux et frais, le temps invite à une journée d'ébats, et moi, je me sens las. (on sent les leçons que j'ai reçu pour savoir m'exprimer heinn ?)
Je tourne et retourne mon corps fin et peu habillé entre les draps (étrangement propres) de mon lit trop large. Cré nou d'iou, on dirait qu'c'le lit du roi. Si j'lui disais qu'j'suis là maintenant, il m'croirait pas. Enfin, dans l'absolu, Kuro m'a dit qu'le roi, l'avait crevé sa pipe. C'est une drôle d'expressions d'ailleurs – c'est peut-être casser. Mais même casser sa pipe, c'est bizarre non ? Enfin le fait d'utiliser le mot pipe comme ça, c'est bizarre. Une pipe et puis ça veut dire qu'on crève. Enfin on peut crever de jouissance ? J'sais pô, et puis si moi ça m'est point arrivé, c'est point arrivions à personne hein, parce que moi, j'suis le roi d'ce genre de choses. C'est le roi qui m'l'a dit. Et un roi qui dit qu'on est un roi ça fait un double roi ! Comme les doubles mentons. Non ?
Le problème qu'on s'parle tout seul, c'est qu'y'a qu'nous pour nous répondre. Moi je suis fait pour être deux. Enfin, je m'parle souvent, mais ça reste que moi qui répond qwé. Je sais point l'heure qu'il est. Connerie. La nuit me manque, je veux être une jolie petite fille, aux boucles blondes. J'me demande c'que j'aurais vécu dans le temps de Kuro. J'me demande si j'aurais été moi. Être seul, ça réussit pas, voilà qu'même moi, j'pars dans des interrogations philosophiques à la euh... bah je sais pas, j'ai jamais connu de philosophes.
« DAMMIT, JANET, I LOVE YOUUU ! »
Je me tourne vers l'exubérant qui vient me déranger dans ma pseudo sieste éternelle. Evidemment. J'ai envie de bouder, enfin, en fait, je boude. On pourrait croire que comme d'hab, j'ai pas d'raisons ! Bah si. Et j'vais vous dire – c'est pas drôle d'avoir une raison que pour bouder. C'est pas drôle de VRAIMENT en vouloir à quelqu'un, c'est même d'un ennui. Wé mais voilà quoi.
Kuro il est amoureux de Nephtys et moi je le sais ! Je le vois ! Je suis trop fort, je suis le fou, et je sais tout. Et je sais que Kuro est amoureux. Et je vais le tuer. Je lui jette un regard que j'essaye froid, mais je sais que ça fait peur, parce que je peux faire peur. En fait. Quand je veux. Mais lui, l'est tellement dans son délire qu'voit rien. Il m'embrasse et je réponds un peu parce que quand même j'aime bien les bisous. Mais juste un peu. Il tire sur mes joues, il est tout content, bah gniagniagnia (ça c'est de la répartie). Le brun tire sur mes joues et je lui réponds par une moue désagréable, il m'annonce que j'lui ai manqué, et blablabla. Il parle et il parle, et il parle. Kuro de toute façon, il parle trop ! C'est toujours à moi de passer aux actes. Mais là je boude ! Et j'vais m'y tenir.
Je baille, me lève, obéissant à ses ordres en gentille petite victime, ne jetant pas UN SEUL (si si) regard au dvd pendant dans une de mes mains. Je sens son regard qui dévore mes jambes fines, galbées, magnifiques – parce que j'suis l'plus beau du monde. Le roi m'disait tout le temps qu'y rêvait de me voir au plus grand de ma beauté, à mes dix sept ans exactement. C'dommage, j'resterais toujours coltiné à quinze. Mais bon, moi j'aime bien. C'est drôle qu'on dise à Kuro qu'c'est un pédo (parce que ça rime). Je me ballade donc tranquillement un pull immense et trop large tombant sur mon torse, ne couvrant même pas mes épaules de jeune fille. Je suppose que c'en est un piqué à mon invité surprise.
J'apporte les verres, accompagné d'une cuillère, m'assois sur le lit, en tailleurs, sans me soucier (pourquoi donc), de la nudité de mon entrejambe. Je lui tends le dvd d'un air boudeur, jetant ma tête de manière à ce que de nulle façon possible mes yeux puissent (zavez vu comme j'peux bien parler hein hein heinnn ?) apercevoir ne serait-ce qu'un soupçon du visage de l'éphèbe ténébreux (BWAHAHA !).
« - J'veux rien regarder avec toi. »
Et d'ouvrir un oeil, rapidement, en biais, comme ça. De rajouter !
« - MANANT ! » | |
| | | Kurogane
Messages : 70 Date d'inscription : 11/07/2010 Sexe du Personnage : masculin Profession : Yakuza
La vie d'avant... Date de Naissance: 31/10/2001 Âge du Personnage: 18 Lieu de Naissance: Tôkyô, Japon
| Sujet: Re: Let's do the time warp again ! Sam 22 Jan - 16:51 | |
| En plein dans son délire habituel du kikoolol nyphomane, Kuro s’était laissé emporter par l’enthousiasme, sans se soucier une seconde des expressions que le visage d’Edward. Ben oui, le Fou était habitué à le supporter, d’habitude. Le jeune japonais n’aurait donc pas pensé une seule seconde que son cher petit Edounet puisse lui faire la tête. Mais lorsqu’il posa enfin son regard rouge sur son cadet (qui était en fait son aîné d’au moins un demi millénaire ! haha ! faudrait-il revoir la configuration seme/uke du couple ?), qui se faisait étrangement silencieux, il vit sur son visage une expression qu’il ne lui connaissait pas. Edounet, l’air grave, ne le regardait même pas. Mais le pire fut sûrement les mots cruels qu’il lui lança, qui lui firent l’effet d’une bonne claque en pleine figure. Debout face au jeune anglais, Kuro était tellement surpris qu’il en resta bouche bée quelques instants durant. Attend, c’est bien le Fou qui se trouve en face de moi ? Le mignon petit blond toujours tout joyeux et tout doux, d’habitude ? (On voyait qu’il le regardait avec les yeux de l’amour xD) A moins que ce soit un démon qui ait pris possession de son corps ! OH MY GOD ! Vade retro, satanas ! Rend moi immédiatement mon meilleur ami et mon sex friend préféré !
Mais voyant que ses traits se durcissaient, Kuro laissa tomber ses suppositions absurdes et se fit à l’idée de ce qui lui arrivait. Edounet lui faisait la gueule, et pas qu’un peu. Pourquoi, pourquoi, Kami-sama ? Pensa-t-il, levant des yeux larmoyants au ciel. Pourquoi est-ce que tu me prends ma seule et unique source de bonheur sur ce vieux rafiot tout pourri ? En plus, à cette période là, où il était particulièrement désespéré, avec son amour pour Nepthys qui n’aboutirait probablement jamais, il ne lui manquait vraiment plus que ça. La bouche tremblante, et avec des yeux tristes dignes de ceux du chat potté, l’adolescent s’agenouilla au pied du lit, sa main sur sa poitrine, comme frappé mortellement au cœur, (il était une drama queen reconnue, après tout), et gémit :
« Oh, mon dieu, je me meurs ! Edounet ne me parle plus ! Qu’y a-t-il, Juliette ? Pourquoi tant de haine ? Mon amour, dis quelque chose, je t’en conjure ! »
Il leva son regard vers le blond, pour voir sa réaction. Mais n’ayant pour réponse qu’un silence glacé, il balbutia, ses oreilles virtuelles de chat (ou de chien ? à ton avis ? j’hésite.) baissées :
« Edounet… Dis, tu ne me fais pas la tête, quand même ? »
Affolé de constater que l’objet de sa crainte était bien réel, il s’empressa de plaider, pour essayer, tant qu’il pouvait, de faire plier son juge :
« Non, Edounet, tu peux pas me faire la tête, pas toi ! Tu comprends, tu es la seule chose sur ce bateau qui me donne envie de vivre ! Tu es le sucre dans mon café, la sauce sur mon okonomiyaki, mon petit bonheur quotidien ! Sans toi, ma vie ici n’a pas de sens, je ne suis rien, tu m’entends, riiiiiiiiiien ! »
Il fit mine d’exploser en larmes quelques secondes, cachant son visage avec ses mains. Puis, au bout de quelques instants, écartant un doigt pour voir, du coin de l’œil, si le blond lui prêtait attention, il laissa retomber ses mains sur le sol, et décida d’employer une autre méthode. Sans crier gare, il renversa Edward sur le lit, s’allongea sur lui pour qu’il ne puisse pas s’enfuir, et, tant qu’il y était, lui arracha de nouveau un baiser, pour essayer de l’amadouer. Détachant ses lèvres des siennes, il poussa un long soupir, et désespéré, il gémit de nouveau :
« Allez, Edo-kun, dis-moi pourquoi tu me fais la tête. S’il te plaît, s’il te plaît, s’il te plaîîît. Si tu ne me dis pas, je continue à te saouler jusqu’à ce que tu craques. Non, pire, je ne te toucherai plus pendant au moins… trois jours ! Haha ! Qu’est-ce que tu dis de ça, hein ? »
Ce n’était pas sûr qu’il tienne lui même autant de temps (c’était même évident qu’il serait le premier à craquer, et longtemps avant) mais bon, il était tellement désespéré de le voir, lui, son cher Edward, en colère contre lui, qu’il ne lui restait plus que ce genre d’arguments pour espérer le voir abdiquer. Mais comment faisait le Fou pour supporter cet énergumène ? Comme quoi, on accusait le blond d’être complètement dérangé, mais, en fin de compte… Il fallait peut-être chercher à savoir si un certain brun n’était pas un des facteurs qui avaient causé le problème… Bon courage, Edounet. Parce que le brun en question n’a sûrement pas fini de chouiner dans tes bras. | |
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| Sujet: Re: Let's do the time warp again ! | |
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