Ryû Haru Sensei
Messages : 49 Date d'inscription : 20/09/2010 Sexe du Personnage : Masculin
La vie d'avant... Date de Naissance: 12/02/1972 Âge du Personnage: 38 ans Lieu de Naissance: Japon - Okinawa
| Sujet: Ryû Haru - Le Sabreur Aveugle Lun 20 Sep - 4:03 | |
|
| Surnom :* Le Sabreur Âge : 38 ans Sexe : Masculin Sexualité : Hétérosexuel Date de naissance : Le 12 Février 1972 Profession : Professeur d'Histoire Particularités : Aveugle
|
Apparence Physique : De ses un mètre quatre vingt cinq se dresse un homme qui ne complexe pas sur son physique, en dépit de l'handicap qui est le sien.
Jamais coiffé du fait de sa flemme ou de sa cécité, Ryû aborde une chevelure brune, en bataille, et épaisse comme une crinière. Sa silhouette reste classique, mais il sait entretenir ses formes par plusieurs exercices d'étirements et de musculation. La peau délicatement rosée, le corps de Ryû offre autant de douceur que de virilité.
Sur les traits de son visage un peu carré, nous retrouvons un nez un peu arrondi, une bouche dont la voix légèrement grave fait résonner le savoir et les paroles de ce professeur. Autrefois ornés de deux magnifiques yeux qui faisaient tout son charme, il est maintenant vain de chercher la couleur noisette qui s'est envolée pour laisser place à un blanc mutilé. Toutefois, Haru se refuse de porter des lunettes qui cacherait une partie de son visage. Après plusieurs années, il sait conserver ses paupières constamment fermées.
De manière vestimentaire, Haru est arrivé sur la Nef habillé d'une chemise blanche manches toujours retroussées, d'un jean délavé, d'une paire de chaussures en cuir marron et de sa ficèle canne en ébène qui ne le quitte jamais.
Inventaire : - Un sac à dos - Des livres d'Histoire en braille - L'ouvrage du Bushidô en braille - Une canne où se cache un sabre - Une boîte de cure-dent - Un porte-feuille avec ses papiers et un peu d'argent - Un couteau personnel - Une montre à gousse
L'objet auquel il tient le plus :
Physiologie Caractère : Moraliste et silencieux sont les deux mots qui résumeraient le caractère d'Haru. Sa force de caractère, sa franchise, et cette vertu si morale lui vient du Bushidô et de nombreux écrits qu'il a lus sur les samouraïs. Mais bien entendu, il est plus que cela. Ryû est quelqu'un d'organisé, et perfectionniste du fait de sa profession d'enseignant.
En dépit de son goût prononcé pour les sabres, Haru n'est pas une personne violente, loin de là. Il cherche toujours à éviter les ennuis, mais sans pour autant être un fuyard. Disons qu'il préfère comprendre les gens et les faire raisonner sur leurs dits ou sur leurs actions. Il est plutôt perpiscace avec son entourage.
Dans le passé, Haru était un homme attentionné et romantique avec son épouse. Cependant, après les épisodes malheureux de sa vie, Haru a quelque peu changé effaçant son optimisme pour laisser place à une certaine cynicité. Son arrivée sur la Nef changera peut-être cet état ou au contraire l'accentuera.
Pour finir, les goûts d'Haru sont divers et variés. Il aime la musique en traversant aussi bien la grâce de Bach que l'énergie du Rock. En cuisine, il apprécie particulièrement la cuisine française qui lui rappelle les plats de sa regrettée Catherine. Mais un bon sushi lui fera aussi rappeler ses origines nippones.
Enfin, la chose qu'Haru n'apprécie pas beaucoup est que l'on confond son nom de famille avec son prénom.
Phobies, cauchemars : Haru a la phobie des serpents, et les cauchemars qui le hantent encore sont les souvenirs de sa femme. Tic :* A toujours un long cure-dent à la bouche Ambition, rêve :* - Retrouver un sens à sa vie. - Retrouver la vue. Relations : ####
Biographie Famille, parents : Père {Ryû Inoué} Mère {Ryû Myo} Épouse {Ryû Catherine} Histoire :
Il est un proverbe que j'aime particulièrement " Le Temps n'attend personne". Mais pendant toutes ses années, pourquoi me semblait-il si lent ? Je ne sais si ces mots trouveront un écho dans l'univers, mais j'aurais au moins essayé de laisser ma trace dans l'Histoire. Je m'appelle Ryû Haru, voici mon histoire.
Je suis né en 1978 au Japon, dans mes îles chaleureuses comme j'aime les appeler, plus précisément dans les îles d'Okinawa. Là-bas, j'y ai apprécié les lumières du soleil, et les paysages rayonnants des plages et des forêts qui m'entouraient. J'ai vécu une enfance tout à fait paisible entouré de mon père Inoué et de mes frères et sœurs. Dès notre plus tendre âge, nous avons été éduqués dans les traditions nippones, à savoir par le travail et par le sabre.
Tout d'abord par le travail, car mon père voulait que ses enfants méritent leur salaire par l'accomplissement d'une belle profession. Mon père était artisan, il travaillait le bois et le travail était difficile. Naturellement, le souhait d'une vie meilleure pour ses enfants se fit ressentir à travers son être et notre éducation.
Cependant, s'il y avait bien une chose que mon père Inoué ne négligeait pas, c'était l'éducation à la moralité inébranlable. Et là ce fût au travers des arts martiaux et à la lecture du Bushidô, ou encore de l'Hagakure, que mon père me transmit ses principes de vie. A côté de son travail d'ébéniste et de charpentier, mon père était un formidable maître du sabre aussi sévère que chaleureux.
C'est au croisement de ces deux modes d'éducation que je me passionnai pour l'Histoire de notre pays, et plus encore celui du monde. J'appréciais en particulier l'Histoire ancienne. A l'époque, je lisais beaucoup de livres sur les samouraïs, les empereurs romains ou les mythes grecs. Finalement, et avec le soutien de mon père, je réussis à passer ma licence d'Histoire à l'Université de Tokyo pour devenir professeur d'Histoire à l'âge de vingt cinq ans.
Dès que je fis ma première rentrée en tant de professeur pour enseigner dans une université à l'île d'Hokkaido, tout changea et s'accéléra dans ma vie. Tout d'abord, j'étais extrêmement loin de ma famille, et le froid qui régnait au nord du pays allait avoir ma mort. Ces deux constatations firent que je songeais déjà à donner ma démission après deux mois de service.
Mais c'était sans compter sur une de mes élèves se nommant Catherine. Elle était française, et elle était venue au Japon pour parfaire son japonais et ses connaissances en Histoire. Nous étions très différents, elle venait d'une famille aisée alors que je venais d'un milieu modeste. Ce qui me gênait à travers elle et malgré le fait que j'étais son professeur, je n'arrivais jamais à décrocher mon regard du sien.
Rapidement nous avons sympathisé, car nous étions tous les deux nouveaux ici et nous nous sommes serré les coudes pour réussir nos buts respectifs. Très vite, je lui proposai de lui servir de professeur particulier pour l'aider à améliorer son japonais. De manière très étrange, elle accepta à la seule condition que j'apprenne d'elle le français. Sans m'en rendre vraiment compte, j'étais en train de tomber amoureux d'une femme qui me surprenait sans cesse.
Après quelques mois de cours, je lui corrigeai ses lacunes en japonais. Quant à moi, le français, cette langue était une vraie vacherie. Je trouvais que les français utilisaient une quantité de mots aussi inutile qu'impressionnante. Et c'est là que se basaient tous les sens et les nuances de cette langue si compliquée. Peut-être me paraissait elle compliquée, car j'étais plus envouté par les yeux de ma future femme que par l'apprentissage d'une nouvelle langue.
Quand la fin d'année approcha, je trouvai enfin le courage de lui dévoiler mes sentiments pour elle, et elle en fit de même. Après avoir fini son cursus au bout de deux ans, Catherine décida de rester avec moi au Japon où nous nous mariâmes cinq ans après notre première rencontre. Je déménageai à Kyoto où je réussis à trouver un nouveau poste de professeur d'Histoire, alors qu'elle avait trouvé un travail comme consultante en droits internationaux dans une grande entreprise. J'ai vécus là-bas les plus merveilleuses années de ma vie où j'étais bercé de bonheur par mon métier et ma femme.
Néanmoins, le bonheur ne dure jamais. Catherine et moi rencontrions un problème, malheureusement de plus en plus fréquent chez certains couples, nous n'arrivions pas à avoir d'enfants. Ce n'est qu'après plusieurs examens médicaux que j'appris avec horreur que ma femme avait un cancer et qu'elle était déjà en phase terminale. Autrement dit, ma femme n'avait aucune chance d'en réchapper.
Elle quitta son travail et moi aussi pour déménager à Okinawa afin de rejoindre la maison de ma famille où mon père et moi avions décidé de prendre soin d'elle. Mais alors que j'étais tétanisé de peur au simple de fait de la perdre à jamais, elle, elle souriait et me disait de ne pas me soucier. Après quatre mois passés dans mes îles chaleureuses, ma femme nous quitta sur le lit d'hôpital de Kagoshima. Quelques mois après, ce fût le tour de mon père de rejoindre ma mère. Alors que mes frères et sœurs supportaient le deuil de notre défunt père, je fus soudainement anéanti de l'intérieur. Je refusais d'aller travailler, et encore moins de quitter la maison familiale où je déambulais comme un fantôme. Et c'est à ce moment que mon dernier cauchemar apparut, du jour au lendemain, la vue se mit à baisser et à s'obscurcir pour finalement disparaître complètement. Les ténèbres m'entourèrent, et je me sentis petit à petit dépérir.
Mes frères et sœurs prirent alors soin de moi, et ils m'envoyèrent dans un monastère où je fis la connaissance du moine Saru qui m'aida à me défaire de mon handicap. Et c'est en reprenant un sabre en main qu'il m'enseigna à marcher seul, à éviter des obstacles et plus encore. Autrefois maître sabreur, Saru avait choisit de se reconvertir comme moine bouddhiste pour des raisons qui me sont toujours restés étrangères. Toujours est il que c'est grâce à cet homme que je repris possession de mes moyens, et que je pus combattre la colère qui m'envahissait.
Pour écouler toute cette colère et cette douleur, je m'inscris à plusieurs tournois de Kenjutsu. Avec l'aide de Saru, j'épongeai ce que je ressentais dans les combats. Alors que mon handicap fût largement sur-estimé lors de mes entrées sur les tatamis, je fis comprendre aux autres épéistes que ma cécité ne m'empêchait pas d'être un redoutable adversaire. Et au nom de tous ceux qui souffraient de ne rien voir, je réussis à obtenir le tire de champion de Kenjutsu au Japon. Après ce triomphe, ma vie prit un tournant tout à fait inattendu où journalistes et rédacteurs s'empressaient de savoir tout sur moi et sur ma vie. Je compris rapidement qu'il était temps pour moi de retrouver une vie normale.
Alors que mon train de vie se faisait plus sain, je décidai de quitter le Japon pour aller m'installer à Paris, là où avait vécu mon épouse avant notre rencontre. Une université parisienne s'intéressait beaucoup à moi pour m'avoir comme professeur d'Histoire en civilisations orientales. J'acceptai l'offre de l'établissement, et je pris connaissance de la France.
Ma vie commença à se bercer d'habitudes et de souvenirs, pour atteindre une inertie absolue pendant quatre ans. Quatre longues années où j'ai enseigné tout ce que je savais à des centaines élèves sans être pleinement satisfait de ma vie, jusqu'à ce que ce jour arrive.
Ce jour où mon quotidien fût brutalement bouleversé, ce jour où je suis arrivé miraculeusement, ici, dans la Nef.
Situation dans laquelle était votre personnage quand il a été enlevé : Alors qu'il se dirigeait à l'université en empruntant le métro, une lumière envahit ses yeux. Le métro se stoppa, et dans la confusion la plus totale, Haru apparut dans un lieu qui lui était tout à fait étranger. Ce n'est qu'après avoir rencontré d'autres échoués de la Nef qu'il commence à réaliser qu'il n'est ni Paris ni en France ni sur Terre. Ce qu'il a fait sur la Nef depuis :* ####
Hors-RPG Pseudo : Ryû Haru Âge : 21 ans Comment trouvez-vous le forum (contexte, design) ? Excellent ! Comment avez-vous trouvé le forum ? Par le biais d'une amie Avez-vous lu le règlement ? Avez-vous lu le contexte ?
| |
|
Nephtys
Messages : 71 Date d'inscription : 05/07/2010 Age : 31 Sexe du Personnage : F Profession : Cobaye
La vie d'avant... Date de Naissance: 4 avril 2047 Âge du Personnage: 24 ans Lieu de Naissance: USA
| Sujet: Re: Ryû Haru - Le Sabreur Aveugle Lun 20 Sep - 21:34 | |
| Bonsoir mon petit Ryû!! (han, j'ai toujours rêvé de dire ça.)(oui, patapé, je sais qu'il s'appelle Haru.) Et bienvenue, surtout! C'est une jolie fiche que tu nous as posté là, et elle me semble conforme [en même temps on peut prendre beaucoup de libertés pour son perso sur la Nef]
Je tiens pourtant à préciser; et je ne sais pas si tu l'avais remarqué, qu'il y avait pas mal de fautes de conjugaison et quelques petites de vocabulaire.
Prends garde au ai/ais/a du passé simple et de l'imparfait; ainsi que quelques petites expressions: on ne dit pas se tenir les coudes, mais se les serrer.
Sinon, je n'ai pas dénoté d'anomalies; la Pleureuse pourra te dire ce qu'elle en pense mais je pense que tu peux sans problème être validé ^^
[je vois que Kuro fait du bon travail en tant qu'embaucheur. Huhu.]
Et donc sois le bienvenu parmi nous, tendre et taciturne aveugle... T'en fais pas, t'es pas le seul à avoir une vue pourrie =p
| |
|
Ryû Haru Sensei
Messages : 49 Date d'inscription : 20/09/2010 Sexe du Personnage : Masculin
La vie d'avant... Date de Naissance: 12/02/1972 Âge du Personnage: 38 ans Lieu de Naissance: Japon - Okinawa
| Sujet: Re: Ryû Haru - Le Sabreur Aveugle Lun 20 Sep - 22:16 | |
| Merci pour ce petit message. Concernant les fautes, j'en suis désolé et Kurogane s'est déjà fait un plaisir pour me le rappeler --"
Mais je suis content d'être parmi vous, ici =) J'attends plus que ma validation. | |
|
La Pleureuse Sybilla
Messages : 114 Date d'inscription : 10/02/2010 Age : 31 Sexe du Personnage : F Profession : Pleureuse
La vie d'avant... Date de Naissance: Pendant le Ve siècle avant Jésus Christ. Âge du Personnage: 19 ans Lieu de Naissance: Athènes, Grèce.
| Sujet: Re: Ryû Haru - Le Sabreur Aveugle Mar 21 Sep - 18:29 | |
| Mises à part quelques petites fautes qui m'ont fait tiquer, comme celles-ci : - Un certain cynisme (et non pas "une cynicité" x)
- Un bon sushi lui rappellera ses origines (et non pas "lui fera rappeler" è_é),
tu es VALIDÉ ! Bienvenue et bon jeu <3 | |
|